J'inspire, je demeure dans le moment présent
J'expire, je sais que c'est un moment merveilleux

La Tradition Village des Pruniers


copyright réservé

Le Village des Pruniers


Le Village des Pruniers a été créé en Dordogne par Thich Nhât Hanh en 1982.  
L’art de vivre en Pleine Conscience au quotidien y est pratiqué par chacun. 
Le Village rassemble aujourd’hui plus de 150 moines et moniales de toutes nationalités et accueille chaque année près de 4000 participants.
Ce nom provient des 1250 pruniers de la Communauté dont plus de la moitié fut offerte par des enfants, et dont la production est vendue au bénéfice des enfants qui ont faim au Vietnam. Les Enseignements de Thich Nhât Hanh sont dispensés dans plusieurs centres monastiques partout le monde, comme par exemple la Maison de l’Inspir à Paris.

Le Village des Pruniers est un lieu où l’on peut se ressourcer, respirer, sourire, et prendre le temps de poser un regard profond sur nos actes quotidiens : s’asseoir, marcher, parler, écouter, laver la vaisselle, répondre au téléphone...

Mais c'est aussi plusieurs centaines de Sanghas dans le monde entier, qui pratiquent en groupes la Pleine Conscience et mettent en application les Enseignements de Thich Nhât Hanh. 
Brève Introduction sur le Bouddhisme

Thich Nhât Hanh


Moine Bouddhiste Vietnamien de tradition Zen, inlassable défenseur de la paix,Thich Nhat Hanh enseigne depuis des décennies un art de vivre où le méditant et le citoyen du monde ne font qu'un.
Il présente avec simplicité et clarté les fondements mêmes et les pratiques du Bouddhisme Zen, lors de ses enseignements et à travers ses nombreux livres.
Né en 1926 dans le centre du Vietnam, Thich Nhat Hanh devient moine bouddhiste en 1942. Il contribue ensuite à mener un mouvement de paix en développant un bouddhisme engagé dans le monde entier. Martin Luther King proposa en 1967 que Thich Nhât Hanh reçoive le prix Nobel de la paix.
Voir la bibliographie de Thich Nhât Hanh


Cliquez  pour écouter "M'établir heureux dans le moment présent comme Bouddha", extrait de Conversations Intimes avec le Bouddha, Thich Nhat Hanh

 
Retraite francophone 2014 au Village des Pruniers, "La respiration consciente" 

 Thich Nhat Hanh explique ses noms

"En 1966, avant de partir en Amérique apporter le message des victimes de la guerre, je suis revenu à la pagode pour dire au revoir à mon maître. J’ignorais alors que c’était la dernière fois que nous nous voyions. Je lui ai dit que j’allais m’absenter trois mois et cela fait trente ans que je suis loin du pays. Il a tenu à me garder quelques jours pour procéder à la cérémonie formelle de la transmission de la lampe. Après mon ordination je n’aimais pas le nom de Phùng Xuân, « la Rencontre avec le Printemps », qu’il m’avait donné, je le considérais comme un nom de fille mais plus tard j’ai compris son intention. Phùng Xuân est opposé à la méditation Khô Môc,   "l’arbre desséché, mort", c’est une pratique rigide, sans âme, sans joie, destinée à détruire toutes sortes de désirs, même le désir du bodhisattva de revenir. On veut se détacher de tout et on déracine tous les plaisirs et tous les désirs. Phùng Xuân est exactement l’opposé, un poème dit : Une goutte de rosée tombant de la branche de saule que tient le Bodhisattva suffit à redonner vie à un arbre mort. Arroser l’arbre mort c’est comme faire revenir le printemps. Je comprends alors que mon maître veut que ma pratique amène la verdure, la joie aux gens. Nhât Hanh signifie "Une Action, Une Pratique". Mon nom de lignage est Trung Quang, "la Lumière qui naît de la concentration, qui jaillit d’un point localisé". Il y a trente ans je n’ai pas bien saisi le sens du poème de transmission, avec le temps il devient de plus en plus clair dans mon esprit. Les quatre vers sont écrits en caractères chinois, ils contiennent mes deux noms Phùng Xuân et Nhât Hanh.
Nhât huong Phùng Xuân dac kiên hành
Hanh duong vô niêm diêc vô tranh
Tâm quang nhuoc chiêu ky nguyên thê
Diêu Phap dông tây kha tu thành
La première phrase signifie : En se dirigeant vers la direction unique à la rencontre du printemps, on obtient la marche héroïque.
La deuxième phrase : Pendant l’action on doit être sans concept et sans concurrence, on doit pratiquer la non-pensée et la non-lutte, ne pas chercher le succès, la renommée.
La troisième phrase : Si la lampe du coeur, de l’esprit, se tourne vers elle-même et éclaire la vraie nature, la source originelle.
La quatrième phrase c’est la conclusion : Alors le Dharma merveilleux se réalise de lui-même à l’Est et à l’Ouest, dans le monde entier.
Par ce poème mon maître me donne une recommandation pour l’action et pour la pratique. " Thich Nhat Hanh