"Au son de la cloche,
je sens en moi les afflictions se dissoudre peu à peu.
Mon esprit est calme, mon corps est détendu.
Un sourire naît sur mes lèvres.
Concentré(e) sur le son de la cloche,
je respire en pleine conscience et reviens à ma vraie nature."
La Sangha, une communauté de Pratiquants
La Sangha est la quadruple communauté de moines, de moniales et de laïcs hommes et femmes, ainsi que les autres éléments qui nous soutiennent dans notre pratique – notre coussin, notre chemin de méditation marchée, les arbres, le ciel et les fleurs.
Thich Nhat Hanh dit souvent que la Sangha est un jardin rempli de toutes sortes d'arbres et de fleurs. Quand nous pouvons regarder les autres et nous-mêmes comme des fleurs et des arbres magnifiques, nous avons une chance de voir grandir notre compréhension et notre amour les uns envers les autres. Chacun des membres de la Sangha a des qualités qui lui sont propres.
Thich Nhat Hanh nous conseille d'être diligents dans la pratique de la pleine conscience. Le passé n'est plus là, le futur n'est pas encore arrivé, c'est seulement dans le moment présent que nous pouvons découvrir le miracle de la vie. En vivant avec cet état d'esprit, nous sommes déjà des membres précieux pour notre Sangha, et nous construisons un refuge permanent pour beaucoup d'êtres vivants.
Dans la vie quotidienne, quand nous pensons à retourner à notre respiration, nous savons que la Sangha du Village des Pruniers, des milliers de gens partout dans le monde, respirent aussi, nous nous sentons reliés au corps de la Sangha et nous ne sommes plus seul(e)s.
En apprenant à vivre en harmonie avec la Sangha, nous apprenons aussi à établir ce type de rapports avec notre famille, nos voisins, nos collègues de travail, les inconnus que nous rencontrons tous les jours.
La pratique de la Pleine Conscience est partout où nous allons.
Les Pratiques du Village Des Pruniers
(les liens vers le site du Village des Pruniers peuvent avoir changé)Les Pratiques du Village
Les Cinq Entrainements à la Pleine Conscience
Les Quatorze Entrainements à la Pleine Conscience
Les pratiques lors des rencontres hebdomadaires de la Sangha Fleurs de Prunier.
La Cloche de Pleine Conscience: Il est nécessaire de laisser la précipitation, la dispersion et les pensées envahissantes en pratiquant « l’arrêt » (Samatha) en revenant aux sensations du corps et à sa respiration. Cette pratique est initiée par le son de la cloche qui nous rappelle « à notre vraie demeure »: l’instant présent.
Progressivement, chacun(e) est invité(e) à créer ses propres "cloches de pleine conscience" dans la vie quotidienne.
La Méditation Assise, première partie de notre rencontre, est un moyen de « retourner chez soi ». Assis confortablement, le dos droit, nous nous « installons » dans les sensations de notre corps et suivons le fil de notre respiration naturelle. Il s’agit de maintenir cette attention et d’accueillir l’instant présent, avec la rivière des sensations, des émotions et des pensées.
« Nous sommes simplement avec ce qui est là sans nous laisser entraîner. Laissons ce qui est là apparaître, s’installer puis repartir » .
Notre concentration suit le mouvement des inspirations et des expirations avec légèreté et bienveillance. « Nous laissons notre esprit ouvert et sans limites, notre cœur doux et aimant».(livret:Nourrir sa joie au Village des Pruniers.
La Méditation Marchée Lente: "Après s’être arrêté et être revenu à sa respiration, il est possible de marcher en pleine conscience, présent à la sensation de chaque pas en contact avec la terre, sans autre but particulier. La paix est à chaque pas" Thich Nhat Hanh
«Les Mouvements de Pleine Conscience entretiennent notre santé, nourrissent notre bonheur et nous permettent de rester en contact avec notre corps »
Après s’être arrêtés, être revenus à soi et à notre respiration, nous pouvons les pratiquer pleinement conscient de notre geste et de notre respiration. Ils sont faits sans précipitation, dans la sensation et guidés par notre souffle. C’est une véritable pratique de méditation.
Écoute d'un Enseignement de Thich Nhat Hanh, souvent basé sur l’un des nombreux Sutras historiques du Bouddha. Il faut écouter avec nos oreilles mais aussi avec notre cœur. Si vous écoutez seulement avec votre intelligence, comparant ce qui est dit avec ce que vous savez, ce que vous avez déjà lu ou entendu, vous perdez une occasion de recevoir pleinement le message qui vous est transmis.
Le Dharma est comme la pluie, laissons-le pénétrer profondément dans notre conscience et arroser les graines de sagesse et de compassion qui sont déjà en chacun de nous. Soyons comme une terre fraîchement labourée qui reçoit une pluie fine. L'enseignement peut permettre à l'arbre qui est en nous de fleurir et de produire les fruits de la compréhension et de l'amour.
Les Cinq Entrainements à la Pleine Conscience: La lecture, l’observation et la pratique de ce texte fondamental du Bouddhisme, adapté et actualisé, apporte la paix, la joie en soi et développe l’harmonie avec notre environnement. Ce texte n’est pas une « injonction », mais un entraînement à regarder en soi et autour de soi, dans le moment présent. C’est un précieux ami.
Enfin, l'Echange du Dharma nous permet d’échanger librement, et de manière confidentielle, sur l'enseignement écouté ou sur notre pratique du Dharma au quotidien. C’est aussi une réelle pratique, celle de l’écoute profonde et de la parole bienveillante. Pour certains, c’est surtout une occasion de ressentir et partager la joie d’être reliés, pour d’autres, un temps d’acceptation et témoignage de ce qui est, bonheurs ou souffrances.
Les Chants font aussi partie intégrante de la tradition du Village des Pruniers et sont l'occasion de nourrir la fraternité et la joie. Le chant est un moyen habile pour s’installer dans le moment présent.
C’est aussi un moyen pour se rappeler et nous ramener à notre pratique à l’aide de petits textes (gâthas). « Quand nous concentrons notre esprit sur un gâtha, nous retournons à nous mêmes et devenons plus attentifs à chaque mouvement, quand nous avons fini de chanter (ou réciter) le gâtha, nous poursuivons notre action avec une attention accrue » (livret:nourrir sa joie au village des pruniers).
Cliquez pour en savoir plus: Les rencontres hebdomadaires de la Sangha Fleurs de Prunier à Rennes
Journées de Pleine Conscience
Organisées périodiquement par les différentes Sanghas de l’ouest, généralement le
week-end, ces journées sont animées par des monastiques ou des enseignants laïques du Dharma.
Elles sont une occasion de revenir à soi, se relier plus profondément aux enseignements, et simplement être ensemble dans la joie de la pratique à chaque instant (exercices corporels, repas, marche méditative…)
Exemple de pratiques lors des Journées de Pleine Conscience
La Méditation du Repas
Pendant les journées de pleine conscience, nous proposons de manger ensemble, en silence (20 minutes), présents à notre nourriture et à chaque bouchée. Laissant nos pensées envahissantes, nous nous « établissons dans le moment présent et mangeons de telle manière que la solidité, la joie et la paix soient possibles pendant toute la durée du repas « . « Le silence et notre pleine conscience renforcent la valeur nutritive des aliments ».
Avant de manger, nous écoutons trois sons de la cloche et nous récitons le gâtha des Cinq Contemplations (voir la version pour les enfants à la fin).
La Relaxation Totale
Cette pratique peut se faire quotidiennement. Allongés, nous nous installons progressivement dans le contact avec notre terre, présents aux sensations du corps (balayage corporel). La relaxation totale nous permet de lâcher prise avec nos soucis et de nous ramener dans notre île intérieure . Nous utilisons la respiration comme support à notre attention, comme une vague qui doucement nous entraîne dans une paix profonde » (livret: nourrir sa joie au Village des Pruniers).
La Pratique de l'Arrêt
La Pratique de l'Arrêt -Samâtha en sanscrit - c’est d’apprendre à ramener son esprit à ce qui se passe dans le moment présent.
Cette pratique est une gymnastique de l’esprit et de l’attention : l’esprit éparpillé revient à la respiration et au corps.
Dans la vie quotidienne, on peut pratiquer cela n'importe où , et quoi que l'on fasse. Pas seulement en méditation assise.
Pour cela, on choisit un signal qui se déclenche à certains moments de la journée. Ça peut être un signal extérieur qui se déclenche de façon aléatoire (depuis un ordinateur ou une sonnerie de téléphone, une horloge) ou une cloche qui est actionnée à l’initiative de quelqu’un. Au signal, on arrête toute activité en cours et on respire 3 fois en suivant sa respiration. Respirer consciemment, c’est savoir que l’on inspire quand on inspire et savoir que l’on expire quand on expire. On ne force pas sa respiration, on l’observe en prenant conscience qu’elle est là car nous sommes vivants. Et puis on reprend naturellement le cours de l’activité. Au Village, on fait ça plusieurs fois par jour, tous ensemble.
Cet exercice va permettre de prendre l’habitude de revenir à soi, à ses sensations physiques, à ses perceptions mentales. Le fait de le pratiquer plusieurs fois par jour développe un apprentissage par répétition. Revenir en contact avec sa respiration permet aux émotions de se calmer, bien souvent on reprend son activité avec un certain recul, une autre perspective, une temporalité. Les bénéfices et la facilité de mise en œuvre de l’exercice peuvent amener à pratiquer l’arrêt très souvent.
Voici quelques exemples concrets où cette pratique est très utile : lorsque l’on constate une émotion qui monte en nous (colère, agacement mais aussi joie, surprise..), au feu rouge, en attendant son tour , avant de faire un choix, avant de répondre au téléphone, en accueillant quelqu’un, en sonnant à une porte, en travaillant …
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